Il arrive souvent que les feedback donnés démarrent très mal. Ils manquent par exemple de précision. Nous entendons alors des expressions telles que :

• « Tes rapports sont brouillons »
• « C’est difficile de travailler avec toi en ce moment »...

Ces retours ne sont pas bien exprimés car ils tombent dans les pièges de la généralisation et/ou touchent à l’identité de l’autre.

L’idée du feedback va être de contextualiser/préciser les propos. Il s’agit de revenir précisément à la séquence en question, aux faits. On parle de feedback conditionnel.

À cet égard, mieux vaut :

• être proche de l’évènement afin d’être fidèle à la réalité ;
• s’accorder une petite préparation qui facilitera grandement la compréhension de notre message par l’autre et donc son évolution.

Dans tous les cas, nous vous livrons une astuce en or qui permet d’éviter les pièges identifiés plus tôt et de bien commencer son feedback : commencer l’expression de tous les feedbacks par « quand » ou « lorsque ».

Ces mots magiques nous forcent à contextualiser et préciser notre feedback.
 
Les mauvais exemples précédents donneraient lieu ici à :

• « Quand je reçois ton rapport de ce matin sans titre ni alinéa… »
• « Lorsque en réunion d’équipe tout à l’heure, tu déclares "on n’est vraiment pas aidé" »…

Alors convaincus ? Ne le croyez pas, testez-le !

Pour aller plus loin : 
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